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Dany Brillant, le plus latin des chanteurs français chante Aznavour et vous transporte dans sa Bohème. Il sera sur la scène des Espaces V vendredi 10 décembre à 20h30 pour mettre en valeur les chansons du grand Charles Aznavour. Nous l’avons interviewé avant sa venue à Villepinte.

Cet album, que vous venez chanter à Villepinte, est un hommage à Charles Aznavour, l’artiste qui a le plus compté pour vous. Parlez-nous de cette rencontre avec l’artiste.

Dany Brillant : Je connais Charles Aznavour en tant qu’artiste depuis que j’ai 12 ans car je l’ai vu sur scène en 1977. Cela a été une révélation. Il m’a donné envie de chanter. Après avoir fait 3 albums, j’ai rencontré Charles Aznavour au Montreux Jazz Festival lors d’un hommage à Charles Trenet, en 1996. Au premier rang, il y avait Charles Trenet et Charles Aznavour. Après le spectacle, Charles (NDLR : Aznavour) m’a félicité et m’a dit qu’il aimait bien mon côté swing. Il faut savoir qu’au début de sa carrière, Charles Aznavour était un chanteur de swing. Puis on est restés très proches. Il m’a donné des conseils. À chaque grand événement pour Charles, j’étais là. Je suis allé avec lui en Arménie en 2006, pour ses 80 ans à l’Opéra de Paris, à l’inauguration d’une plaque de rue à son nom, à Saint-Rémy de Provence… Il a toujours été bienveillant avec moi.

Charles Aznavour a été comme un père spirituel pour vous ?

D. B. : C’est vraiment ça ! C’est grâce à lui, que j’ai fait de la chanson. Il a déclenché chez moi ma vocation de chanteur. Je me suis tout de suite senti proche de lui. C’est mon père spirituel, mon mentor… avec en plus, une belle histoire d’amitié.

Avec ces reprises, on suppose que sur scène votre émotion est grande ?

D. B. : Il fallait que je fasse ce spectacle. J’en avais envie. C’était un besoin. Vous savez on a tous des mentors. Pour Patrick Bruel, c’est Barbara ; pour Florent Pagny c’est Jacques Brel ; pour Obispo, c’est Polnareff… A un moment, on a envie d’exprimer l’amour que l’on a pour un chanteur et de reprendre ses chansons, mais à notre manière. C’est notre façon de rendre hommage.

Ce projet a d’ailleurs été réalisé en collaboration avec la famille du chanteur, c’était important pour vous d’impliquer les proches de Charles Aznavour ?

D. B. : Oui, j’ai eu l’accord de la famille pour le faire et puis ils ont aimé mes versions différentes. Misha Aznavour, le fils de Charles, est venu plusieurs fois me voir en studio et Katia Aznavour, sa fille, a fait un duo avec moi sur « Que c’est triste Venise ». D’ailleurs, il y a un show télé qui va sortir pour les fêtes de fin d’année, sur France Télévision. Un show que je présente avec l’aide de la famille. Cela va s’appeler « Chantons Aznavour ».

Au total, vous avez réarrangé 11 versions des plus grands succès de Charles Aznavour, comme « La bohème », « Emmenez-moi », « Je m’voyais déjà… », vous y avez ajouté les sonorités latines qui vous sont chères. Vous avez revisité « La bohème» façon salsa. Ce projet, c’est un mélange de vos deux univers ?

D. B. : Oui c’était l’intérêt. Les versions de Charles, on les connait tous, ce n’est pas la peine d’aller sur le même terrain. La bohème qui est une valse lente, j’en ai fait une salsa et ça marche très bien.

Du coup, votre version est plus dansante.

D. B. : Oui tout à fait, le but, c’est vrai, c’est de faire danser Aznavour. C’est le concept.

Vous avez sorti un autre album intitulé Forever Aznavour, fait cette fois, en duo avec une vingtaine d’artistes de votre génération. Vous avez eu envie de partager ce projet ?

D. B. : L’album Forever Aznavour est sorti en octobre. Forever Aznavour est la deuxième partie du double album. J’ai demandé aux chanteurs de ma génération, qui adorent eux aussi Aznavour, de partager ce moment avec moi. J’ai chanté « Hier encore » avec Patrick Fiori, « For me Formidable » avec Obispo, « Je m’voyais déjà » avec Patrick Bruel, et « Il faut savoir » avec Carla Bruni.

Plus personnellement, après ces mois de pandémie, comment vous avez appréhendé le retour sur scène ?

D. B. : Même s’il n’est plus là depuis 3 ans, Charles Aznavour m’a beaucoup aidé pendant ces 2 ans de pandémie. J’étais relax avec ses chansons. Je me suis régalé. J’ai pris beaucoup de plaisir à reprendre son répertoire. Et en quelque sorte, c’est lui qui m’a permis de passer cette période un peu sombre, plus sereinement. Les scènes reprennent. Les gens ont encore un peu peur, mais retrouvent doucement le chemin des salles de spectacles.

Avez-vous un petit message à transmettre aux Villepintois ?

D. B. : Je suis très heureux de les retrouver sur scène. J’ai surtout fait cet album pour pouvoir le partager sur scène car pour un chanteur, c’est vraiment génial de chanter du « Aznavour ». Il y a tout. Il y a un texte à défendre, il y a une mélodie qui touche le cœur et on est très ému, il y a du rythme pour danser. Les chansons d’Aznavour sur scène, ce sont comme des chansons de music-hall. Et en plus, c’est intemporel, c’est un classique. Tout le monde connaît « la bohème », tout le monde chante, tout le monde reprend les chansons avec moi, c’est un immense karaoké ! C’est vraiment très festif !

 

Dany Brillant chante Aznavour

Date : 10 décembre 2021

Lieu de diffusion : Espaces V Roger Lefort

Compagnie/Production : BOOKING DECIBELS PRODUCTIONS

Genre : Chanson Durée : 1 h 30

Public : Tout public Adultes

Tarif : Plein Tarif 21 € / Tarif Réduit 16 €/ Tarif Super Réduit 10 €

+ d’infos : Saison culturelle 2021-2022

Pass sanitaire obligatoire

Système de navette gratuite proposée