Théâtre : Thierry Beccaro nous parle de “L’un n’empêche pas l’autre”

Elle, Alexandra Vandernoot, a découvert la scène des Espaces V lors de la pièce Cher Trésor. Lui, Thierry Beccaro, a hâte de la découvrir. Tous deux seront présents le 31 janvier pour la pièce L’un n’empêche pas l’autre. Une histoire d’amour, tendre et drôle, racontée par le comédien et présentateur de Motus et de Télématin.

Cette pièce, qui met en scène le duo que vous formez avec Alexandra Vandernoot, est une comédie sentimentale. Racontez nous ?

Thierry Beccaro: « C’est une jolie comédie sentimentale, qui va raconter l’histoire d’un couple, comme il y en aura beaucoup dans la salle. Sauf que le lendemain d’une soirée entre amis, je me lève et j’ai tout oublié, je ne sais plus où je suis, je ne sais plus qui est cette femme qui me parle… Bref amnésie totale… Sauf que pendant cette phase d’amnésie je vais dire des choses dont je ne me souviens plus, une fois revenu à la réalité. A un moment donné, je vais dire une grosse bêtise, elle va me mettre une claque et là tout revient… je redeviens le mari qui ne comprend pas pourquoi je viens de me prendre une claque ! C’est d’autant plus amusant parce que cela va se reproduire plusieurs fois ! J’ai trouvé une phrase qui résume bien la pièce c’est : « Ce n’est pas une pièce où les portes claquent, c’est une pièce où les claques portent ! ». La claque permet de revenir à la réalité. Mais ma grande inquiétude quand je reviens à la réalité c’est d’avoir dit des choses que je n’aurais pas du dire. Cette pièce est sur les « non-dits » qui peuvent exister dans un couple. C’est une pièce très tendre. C’est une belle histoire d’amour et c’est aussi très drôle car la situation est vraiment surréaliste et puis cette pièce est ma rencontre avec Alexandra Vandernoot, c’est très agréable car on forme un couple qui est très crédible. »

D’ailleurs cela a été difficile de jouer avec Alexandra Vandernoot un couple uni depuis plus de 20 ans alors que vous ne vous connaissiez pas auparavant ?

T.B. : « On a commencé à répéter, depuis avril 2017, avec Eric Le Roch qui a mis en scène la pièce. C’est vrai qu’au début, on est un peu pudique parce qu’on ne se connaît pas trop bien. Puis, on fait connaissance, comme on est des comédiens, on va tout faire pour que les personnages soient crédibles. Et il se trouve que cela s’est très bien passé entre nous. Complicité et bonne entente c’est capital. D’ailleurs, les spectateurs s’attachent aux deux personnages. Ils comprennent le désarroi de ma femme qui se demande ce qu’il m’arrive et de mon côté, je suis très touchant quand je perds la mémoire et que je redeviens comme un enfant. C’est très plaisant à jouer. C’est une jolie comédie. »

Films, téléfilms, séries, émissions, motus et Télématin, on ajoute le théâtre. Que vous apporte le théâtre, dans votre vie déjà bien remplie ?

T.B. : « Tout est assez complémentaire. Le fait de savoir jouer la comédie quand vous êtes en train de présenter Motus ou Télématin et qu’il faut improviser, c’est formidable. C’est un atout. Mais le vrai bonheur quand on est sur scène, c’est l’audience. L’audience est immédiate. Quand vous avez une émotion à faire passer c’est immédiat. Et à la fin de la pièce, vous avez une nouvelle audience, c’est-à-dire les applaudissements, la récompense. C’est le direct absolu. »

Et donc encore plus d’adrénaline ?

T.B. : « Avant de monter sur scène, on se demande ce qu’on fait là. C’est ce que j’appelle « le doux masochisme du comédien » mais quand la pièce se termine et qu’on voit que l’on a apporté du bonheur, on les a distraits, on les a fait sourire, on les a émus…on se dit que ça valait le coup. C’est le côté immédiat du théâtre. C’est du vivant sur scène. »

Vous serez à Villepinte le 31 janvier, avez-vous un message à faire passer aux villepintois ?

T.B. : « Si on n’a pas les yeux et les oreilles de tous ces publics, on n’existe pas. C’est ce que je dis souvent aux candidats de Motus quand je vais les accueillir, je les remercie d’être là une fois de plus après tant d’années car c’est grâce à eux qu’on existe. Quand on signe les affiches à la fin du spectacle, les gens vous remercient, ils nous disent « merci on a passé une bonne soirée ». Je leur réponds : « mais nous aussi on a passé une bonne soirée. Merci d’être venus jusqu’à nous ! » On est très heureux de venir nous aussi jouer pour les Villepintois. Je vous le dis en toute sincérité ! »

L’un n’empêche pas l’autre : mercredi 31 janvier à 20h30 aux Espaces V Roger-Lefort
Tarif : plein 30€ – réduit 20€

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